Quand je suis arrivée mi-octobre, pour assister Nadège, la création battait son plein. L’idée générale des costumes était presque déterminée, ainsi que la scénographie, pourtant la mise en piste était loin d’être fixée. J’ai eu l’impression qu’il nous était impossible d’accorder le rythme de nos machines à la vitesse de l’évolution du spectacle. Les multiples motifs, couleurs, matières et tapis en fausse fourrure choisis au fur et à mesure nous ont permis d’accompagner la surenchère d’éléments présents sur scène, sans être en reste. L’unité des costumes se trouve dans l’ajout de bandes élastiques colorées, qui permettent une lecture claire.

           Accompagnée ou seule entourée de tapis, la confiance accordée par le collectif à chaque corps de métier m’a permis de trouver ma place, et de m’offrir un apprentissage du métier important. Ainsi, j’ai pu passer de la création des costumes à la réalisation et enfin à l’habillage en quelques mois.

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                                                  Extrait du carnet de création, Romane Cassard